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Eowin encourage ses pompiers volontaires

19 octobre 2023

Coup de projecteur sur la Seine Maritime

Chez Eowin, nous sommes extrêmement fiers de compter quelques collaborateurs pompiers volontaires rattachés à une caserne proche de leur domicile.

Parmi ces personnes, deux femmes consacrent une bonne partie de leur temps libre à l’activité du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de Seine Maritime. Elles ne dépendent pas de la même caserne et ne travaillent d’ailleurs pas sur le même site client. Mais toutes deux sont pleinement investies, à la fois dans leur travail pour Eowin et dans le service qu’elles apportent au public.

Mais dans les faits, comment devient-on pompier volontaire ? Quelles sont les compétences demandées par les SDIS ?  Pourquoi ont-elles choisi cette voie particulière et comment articuler vie privée, vie professionnelle et les urgences auxquelles elles sont appelées à répondre ?

Début de parcours

Toutes deux étaient déjà pompiers volontaires quand elle sont arrivées chez nous. D’ailleurs, il est plus que probable que cet engagement aura pesé de manière favorable pour leur recrutement.

Après près de 10 années dans la réserve de la gendarmerie nationale, Héloïse avait envie de se détacher de tout ce qui se rapporte à la réprimande ou à la répression pour se focaliser sur l’aide aux personnes. Quant à Marion, elle ne se trouvait pas la dimension utile qu’elle recherchait dans son emploi précédent, tout intéressant qu’il puisse être.

De manière individuelle, elles se sont rapprochées de la caserne de pompiers la plus proche. Quelques entretiens, présentations de la caserne, de la fonction et discussions avec des futurs collègues plus tard, elles voyaient déjà mieux à quoi elles se préparaient.

Compétences ou aptitudes particulières

Physiquement, elles doivent être en forme. Leur aptitude est confirmée par le passage de quelques tests. Mais, contrairement aux pompiers professionnels, on ne leur demande pas d’être des athlètes accomplies. Pour être pompier volontaire, il n’y a pas besoin d’être sportif de haut niveau, loin de là.

Quelques tests écrits permettent de déterminer le niveau de culture générale. Puis, à l’occasion d’une demi-journée d’intégration au SDIS, elles ont pu comprendre les modalités de fonctionnement de la structure et ce qui pouvait être attendu d’elles.

Au niveau national, la fonction de pompier volontaire est ouverte à tous les âges de 18 à 60 ans.

En fonction de leurs aptitudes, les volontaires n’interviendront pas forcément sur les mêmes urgences.

L’investissement en temps

Il faut pouvoir mettre du temps à disposition pour les interventions et les formations. Chaque département peut prévoir un système un peu différent. En Seine Maritime, le planning se fait en ligne, à l’avance, avec la possibilité d’indiquer ses disponibilités au dernier moment.

Pendant ces plages horaires (qui peuvent être à n’importe quel moment du jour et de la nuit, mais qu’elles ont choisi elles-mêmes), elles sont en astreinte. Dès qu’elles sont bipées, il faut qu’elles puissent se rendre très rapidement à la caserne, pour pouvoir démarrer l’intervention au plus tôt.

Formations et interventions

Il n’est pas possible d’intervenir sur un incendie (ou sur n’importe quel type d’urgence d’ailleurs) sans avoir suivi une formation spécifique, chacune faisant l’objet d’une qualification.

Héloïse et Marion nous disent toutes les deux qu’elles sont entourées par les autres membres de l’équipe d’intervention. Clairement, le soutien, la collaboration et la solidarité sont très forts, ce qui permet de faire face à la plupart des situations de détresse, physiques, psychologiques et sociales.

Les pompiers volontaires ont une obligation de discrétion et nos deux collaboratrices la respectent scrupuleusement. Tout au plus saura-t-on qu’elles sont intervenues pour relever des personnes âgées tombées au sol chez elle, assurer des premiers soins suite à un arrêt cardiaque, des violences, ou un accident de la route, ou encore dégager un animal coincé quelque part.

L’altruisme

Tendre la main, aider, soutenir, concrètement, c’est ce qui les motive et les pousse à poursuivre cette mission qu’elles ont choisie.

Conventions entre Eowin et le SDIS 76

Parce que nous estimons que cet engagement est important, avant toute formalisation administrative, tout à toujours été fait pour leur faciliter les choses. Pour autant, Eowin a fait la démarche de signer une convention avec le SDIS 76.

Héloïse et Marion peuvent donc quitter leur poste pour partir en intervention sur une urgence d’ampleur. Elles peuvent également s’absenter de leur travail jusqu’à 10 jours par an pour suivre les formations (qu’il s’agisse de la formation initiale ou d’autres modules spécifiques aux types de secours assurés par un SDIS).

Enfin, si elles arrivent en retard à leur poste, à cause d’une intervention la nuit par exemple, elles ont la garantie qu’elles ne seront pas sanctionnées.

Quoiqu’il en soit, elles sont couvertes par une assurance et leur rémunération est maintenue.

D’autres pompiers volontaires parmi nos collaborateurs

Il y en a, oui. Et dans d’autres départements. Mais comme nous ne mettons en lumière que ceux qui le souhaitent, nous ne parlerons pas d’eux ici. Il n’en reste pas moins que nous encourageons tous nos salariés à s’investir ailleurs que dans le travail. Nous faisons tout notre possible pour les accompagner dans une telle démarche. S’ils y gagnent en qualité de vie, au bout du compte, cet engagement démontre leur implication. L’entreprise sait qu’elle peut compter sur eux et s’en félicite.

Pour en savoir plus :

Comment devenir pompier volontaire : https://www.pompiers.fr/grand-public/devenir-sapeur-pompier/devenir-sapeur-pompier-volontaire-spv

Le site du SDIS76 : https://www.sdis76.fr/

Font l’objet d’une section législative dédiée dans le Code du travail : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000025507246/

ainsi que d’une section réglementaire : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000025503132/LEGISCTA000029656660/

(un très grand merci à Marion Dufils et Héloïse Duponq pour le temps qu’elles ont bien voulu consacrer à la préparation de cet article et surtout pour leur indéfectible engagement)